Peu après mes premières sorties sur l’Aubrac, les burons sont rapidement devenus mon sujet photographique préféré, et la plupart du temps un but de randonnée.
J’ai toujours été attiré par ces constructions, témoignages d’une activité aujourd’hui révolue et d’une vie rude. Souvent isolés au coeur de leur Montagne, ils font partie des paysages et du patrimoine de l’Aubrac, apparaissant au détour d’un chemin ou derrière la crête d’une colline. Et même s’ils paraissent tous identiques, je les trouve tous différents.
Depuis plus d’une quinzaine d’années, je les photographie régulièrement, je les vois évoluer doucement, certains avec une toiture qui fini par s’effondrer, d’autres résistent tant bien que mal aux aléas climatiques, ou d’autres encore se voient au contraire être brillamment restaurés afin de trouver une seconde vie. C’est finalement devenu un projet à part entière à force de parcourir l’Aubrac et de me documenter sur l’histoire de ses burons.
A ce jour, j’en ai photographié environ 140. A travers mes images, je ne souhaite pas en faire un simple inventaire en photographiant tous les burons que je croise au fil de mes randonnées. Mon but est avant tout de les mettre en scène avec les lumières Une partie de ces burons a fait l’objet de mon exposition Burons et Lumières, que j’ai exposé régulièrement entre septembre 2012 au festival Phot’Aubrac et mars 2015.
Une seconde version de cette exposition a été présentée lors du festival Phot’Aubrac de 2022, dix ans après sa première version.
Vous pouvez retrouver ci-dessous toutes les photos qui ont fait partie de l’exposition.
que je préfère.